one kind favor

One Kind Favor
© Nikol Mikus

Dans un monde constamment saturé de mauvaises informations et où nos rétines sont bombardées d’images brutales et sans signification, ONE KIND FAVOR souligne comment notre humanité est particulièrement essentielle. Chorégraphiée par George Stamos en collaboration avec Karla Etienne et Radwan Ghazi Moumneh, ONE KIND FAVOR devient une exploration de la façon dont la gentillesse peut être incarnée, parfois avec grâce, parfois échouant malgré de bonnes intentions. ONE KIND FAVOR est un acte de gratitude envers celleux qui ont eu le courage d’être bon.nes et qui ont marqué nos vies par l’immensité de leur générosité. Avec le soutien financier du Conseil des arts du Canada.

carrion

Carrion
© Alex Davies

Être humain dans une ère où notre influence destructrice sur la planète redéfinit les lois de la nature à la vitesse grand V, qu’est-ce que cela signifie ? Cette performance solo envoûtante de Justin Shoulder met en vedette Carrion, sorte de spectre post-humain capable de se métamorphoser en une multitude de formes et de parler une multitude de langues. Affrontant les affres de l’accélération évolutionniste forcée, il vagabonde au milieu d’un site archéologique et se transforme : fantôme venu de l’Ouest, virus, trickster, oiseau préhistorique. Mêlant spectacle de club à la dramaturgie de Victoria Hunt sur l’exploration corporelle brute, Carrion puise à même les mythologies queer et biculturelles ancestrales.

borderlines

Borderlines
© Nada Kadiri

Les questions sur les migrants et les frontières alimentent des débats autour du monde. Conçu pour cinq jeunes danseurs de Marrakech, cette œuvre met les postes de contrôle sous la loupe, ces barrières visibles autant que celles s’érigeant à l’intérieur de soi. Enveloppé par une bande-son tirée de sources marocaines traditionnelles et contemporaines, ce quintette ardent cherche à s’approprier l’espace ou à s’en créer un si nécessaire. Dans une société où les individus sont sous surveillance constante, que reste-t-il de l’intimité?

faith hole

Faith hole
© Naten Kinga Michalska

Issue d’un travail de confiance radicale envers le corps, Faith hole est chorégraphiée par les mouvements irréfléchis qui traversent l’artiste. En un implacable élan, ce corps embrasse toujours sa prochaine itération, rejetant la persistance nostalgique du « soi » tout en exposant des fragments d’identité au public. Dans cette performance solo, Yaffe cultive un échange non transactionnel entre l’interprète et le public, et s’offre comme un canal ouvert qui déverse des récits charnus avec une émotion brute. En excavant des souvenirs musculaires comme artefacts d’une histoire de conditionnement par la danse classique, les valeurs hétéromasculines intériorisées et l’hyperactivité contrainte, Yaffe s’escrime à révéler le vocabulaire queer inhérent qui coule sous la surface.

mad | motions and dynamics

MAD / Motions and dynamics
© Sarah_Bidaw

Initiative de Forward Movements, MAD | Motions and Dynamics offre une perspective différente de la danse urbaine tout en célébrant la créativité.

 

Performances de danse urbaine

Jeudi 5 décembre et Vendredi 6 décembre 2019

Incluant des performances de Femmes Phénoménales, de Sarah Bidaw et de Ford Mckeown Larose, ces soirées sont axées sur la mixité et ses multiples attributs.

Inspirée par son éducation et sa pratique des styles de danse arabo-berbère et house, Sarah Bidaw présente un solo intitulé Al Warda. Chorégraphie créée par Ford Mckeown Larose de la compagnie Forward Movements, AmalGame 2.0 trouve son inspiration dans ce que les scientifiques appellent la théorie du chaos (mieux connue sous le nom d’« effet papillon »). YONI Cypher, un projet du collectif Femmes Phénoménales, met à l’avant-plan les femmes artistes de tous médias qui baignent dans la culture hip-hop.

MAD Solo Battle

Samedi 7 décembre 2019

Le 7 décembre aura lieu la MAD Solo Battle. À l’occasion de ces rencontres, des interprètes rivaliseront d’adresse dans un jeu de créativité. À l’issue de nombreux défis, l’artiste dont la créativité se sera démarquée aura la chance de représenter sa forme d’art lors de la prochaine édition du concept des Hip Hop Games à Lille en France. Auront également lieu des classes de maître dispensées par les artistes professionnels.les de la compagnie de danse Art-Track, suivies par une battle créative entre des équipes et collectifs de danse souhaitant poursuivre une carrière chorégraphique.

Passeports :

el silencio de las cosas presentes

© Raphael Preux

Danse performative axée sur le partage polysensoriel de l’intime, El Silencio de las Cosas Presentes apporte une réflexion sur la sensation haptique et la douleur. Corps traversés par ses histoires personnelles et ses mémoires, déplacement de la perception et étrangeté corporelle modulent le corps des interprètes – Eduardo Ruiz Vergara, Sophie Levasseur et Marie Mougeolle. Appuyée par un paysage sonore immersif – Nathan Giroux –, El Silencio… évoque un chant polyphonique à la fois déconcertant et familier.

Chorégraphe, interprète et enseignant, Ruiz Vergara signe une vingtaine de créations depuis 2001. Son projet doctoral à l’UQAM porte sur la « poétique corporelle et le monde du sensible ».

the aisha of is

© Yuula Benivolski

Chorégraphe, interprète, membre du collectif WIVES, Aisha Sasha John est une créatrice engagée et prolifique. Proposé en première mondiale en 2017, au prestigieux Whitney Museum of American Art, le solo the aisha of is est présenté en ces termes par sa conceptrice : « Je ne sais pas comment exprimer physiquement la colère. (…) Une performance de feu. D’eau et de feu. Et de terre. »

Rituel alchimique et extatique qui fait de l’interprète le vaisseau des mots, du mouvement et du souffle, the aisha of is transmute le sentiment de rage pour mieux le transformer en lumière, en ouverture. John est également l’auteure des recueils de poésie intitulés I have to live et de THOU.

minor matter

© Martha Glenn

Avec minor matter, l’illustre danseuse et chorégraphe dominicaine Ligia Lewis propose une troublante constellation de métaphores portant sur la négritude au fil du temps. La pièce conjugue représentations historiques et iconiques de la danse populaire, et culmine en une mise à nue – tant des corps que de la scène. Ce sont les danseurs Jonathan Gonzalez et Tiran Willemse qui se joignent à Lewis, dans cette œuvre où se déploie une palette de musique d’époque et de genre. Campée dans un décor où la couleur rouge désarçonne le spectateur, minor matter repousse les limites du questionnement de l’artiste sur le corps marqué par la société.

Il s’agit de la toute dernière œuvre scénique de Lewis qui complète la deuxième partie d’une trilogie amorcée en 2015 avec Sorrow Swag, présentée dans une ambiance bleutée.

âgés et déjantés - eclectik 2018

Pythia, solo de Jacqueline Van de Geer (Edgy Redux, 2015) © Valerie Sangin

L’artiste plus âgé brille de mille feux au MAI avec Eclectik 2018, qui s’inspire d’ Older & Reckless, une série de performances chorégraphiques célébrant la danse mature, produite par le MOonhORsE Dance Theatre de Toronto.

Âgés et déjantés met en vedette des artistes de 55 ans et plus de la diversité, sensibilise le spectateur aux défis actuels et nouveaux avec lesquels doivent composer les artistes plus âgés et aborde une multitude d’enjeux comme le langage employé pour discuter de la vieillesse et la pertinence ou redondance générationnelle relative à l’art.

L’initiative se révèle foncièrement perpétuelle; il s’agit d’un moyen de résister, de conserver ou de retrouver sa visibilité. Une véritable célébration en soi.

la pileuse

La Pileuse est une plongée aux sources même de la danse et du rythme. Cet art d’entrer en communion avec les éléments au lieu de leur résister, de ne pas les subir ni les dominer; cet art du recommencement qui magnifie même les corvées, c’est de celui-ci que _*La Pileuse*_s’inspire, et ce, en puisant dans une mine de mouvements, de sons et de réflexions philosophiques pour ultimement proposer une rencontre intime avec la femme africaine.

Performeuse plurielle originaire du Burkina Faso, Elola a teinté ses 15 premières années d’une vie africaine kaléidoscopique, à la fois rurale et urbaine, traditionnelle et contemporaine.